Le nom de Rachi est en fait un acronyme de Rabbi Chlomo Its’haki - רַבִּי שְׁלֹמֹה בן יִצְחָק.
Ce grand commentateur français est né à Troyes, en Champagne, en 1040. Il est à la fois rabbin, juge et viticulteur. Il écrit de très nombreux commentaires sur le Tanakh et le Talmud. Ses commentaires sont très appréciés parce qu’ils sont très clairs et précis. Il est mort en 1105.
La signification des textes de la Torah n’est pas toujours évidente et peut donner lieu à diverses interprétations.
Le Talmud dit : « De même que le marteau fait voler en éclats le rocher et fait jaillir de multiples étincelles, chaque verset de la Torah se prête à de multiples interprétations » (Talmud B Sanhédrin 34a)
Le Midrach fait partie de la Torah orale. Il existe de très nombreuses histoires sur Abraham, Moïse et beaucoup d’autres personnages, qui complètent les récits bibliques. Ces histoires s’appellent des midrachim et l’ensemble des midrachim forment ce que l’on nomme Midrach. Ce mot signifie « recherche » car le Midrach cherche le sens profond du Tanakh.
Une fois la Michna mise par écrit, elle devient elle-même un sujet d’étude pour les générations suivantes de rabbins que l’on appelle les Amoraïm. Leurs discussions sur la Michna et sur ses liens avec la Torah écrite s’étalent sur plusieurs siècles et forment ce que l’on appelle la Guemara - גְּמָרָא. La Guemara a été rédigée non pas en hébreu mais en araméen, qui est la langue la plus parlée à cette époque au Proche-Orient.
Vers la fin du deuxième siècle, Rabbi Juda Hanassi collecte et organise les enseignements de tous les rabbins de la Torah orale des Ier et IIe siècles. Ces rabbins sont appelés Tanaïm. Bien sûr, beaucoup de Tanaïm sont déjà morts, mais leurs enseignements sont répétés et mémorisés par leurs disciples ! C’est ainsi que Rabbi Judah Ha-Nassi a pu rédiger la première partie du Talmud, qui s’appelle la Michna - מִשְנָה.
Les livres ont une grande importance dans le judaïsme et leur étude est au cœur de la vie juive.
Ces livres sont extrêmement anciens. Ils ont été écrits à une époque où de nombreuses civilisations ne connaissaient pas encore l’écriture.
Ces livres sont rassemblés dans un volume qui s’appelle en français la Bible et en hébreu le Tanakh.
La plupart des autres livres ont pour objectif d’aider à comprendre le Tanakh. C’est grâce à eux que le judaïsme a pu se construire et s’enrichir au cours du temps.
La Torah contient de nombreuses lois qui régissent la façon dont les Juifs devraient se comporter vis-à-vis des autres et vis-à-vis de Dieu. Mais il n’est pas toujours facile de comprendre comment appliquer ces lois et comment les adapter lorsque les circonstances changent et que les modes de vie évoluent…
Les Nombres - Bamidbar – est le quatrième livre de la Torah. Il raconte les quarante ans d’errance dans le désert. Voici les dix sections – ou parachiot – qui le composent :
Les livres qui composent la troisième partie du Tanakh (Kétouvim) n’ont pas de lien entre eux. Certains sont poétiques et d’autres sont historiques. Voici ceux qui ne font pas partie des « ’hamech méguilot » :