En Judée, au Ier siècle, les troubles sont nombreux : les Romains administrent la Province de manière autoritaire et les Juifs sont séparés quant à la façon de se comporter vis-à-vis des Romains et quant à la façon de pratiquer le culte juif. De nombreux mouvements politiques et religieux se développent.
C’est dans ce contexte qu’apparaît Jésus (Yehoshua) de Nazareth, un Juif de Galilée qui appelle à la repentance et encourage le peuple à devenir meilleur. Il suscite des querelles et attire à lui un certain nombre de partisans, appelés « les Apôtres ». Son activité inquiète les prêtres juifs et les dirigeants romains. Ces derniers décident de le mettre à mort en le crucifiant.
Les disciples de Jésus croient alors qu’il a ressuscité et qu’il est le fils de Dieu. Ils entreprennent de propager sa parole, en particulier Paul de Tarse (nommé Saül à l’origine). On le nomme alors le « Christ », qui signifie en grec le Messie, car ses partisans reconnaissent en lui un sauveur.
Les Apôtres constituent les Évangiles (les textes dans lesquels sont consignés les enseignements de Jésus). Ils fondent une nouvelle religion, le christianisme, et sont dans un premier temps pourchassés et persécutés par les Romains. Mais, vers l’an 312, l’empereur Constantin se convertit au christianisme et à partir de ce moment, la religion chrétienne est autorisée et progresse rapidement. Elle devient la première religion en Occident.