Destruction du Temple de Jérusalem et exil de Babylone

En 586 avant J.-C., le puissant empire babylonien du roi Nabuchodonosor assiège Jérusalem. La ville est détruite, le Temple brûlé, des milliers de personnes sont assassinées et beaucoup emmenées captives en Babylonie.

Cet événement marque un changement très profond dans la vie des Juifs. C’est l’un des plus tristes moments de leur histoire et il est commémoré encore aujourd’hui lors du jeûne de Ticha Be-Av.

Un texte très émouvant nous permet de comprendre le chagrin de ces hommes et femmes sur le chemin de l’exil. C’est le Psaume 137, dans le Livre des Psaumes :

« Sur les rives des fleuves de Babylone, là nous nous assîmes, et nous pleurâmes au souvenir de Sion. Aux saules qui les bordent, nous suspendîmes nos harpes ; car là nos maîtres nous demandaient des hymnes, nos oppresseurs des chants de joie. "Chantez-nous [disaient-ils], un des cantiques de Sion ! "Comment chanterions-nous l’hymne de l’Éternel en terre étrangère ? Si je t’oublie jamais, Jérusalem, que ma droite me refuse son service ! Que ma langue s’attache à mon palais, si je ne me souviens toujours de toi, si je ne place Jérusalem au sommet de toutes mes joies ! … »

Le Livre du prophète Daniel (dans la troisième partie du Tanakh) contient de précieuses indications sur les conditions de vie des Juifs durant la captivité de Babylone. En effet, arrivés dans des conditions lamentables, ils ont été employés aux travaux de construction des Babyloniens et leurs déplacements sont limités. Mais, à la mort de Nabuchodonosor les conditions de vie s’améliorent. 

Periode historique:

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1
Lexique: 
Assiéger
Commémorer
Hymne
Jeûne
Oppresseur
Prophète
Psaume
Sion
Tanakh
Ticha be-Av