Les Tanaïm - תַּנָּאִים - et les Amoraïm - אָמוׂרָאִים - étaient des maîtres de la loi orale.
Le tana était le maître qui enseignait la Torah à l’époque de la Michna. Il faisait partie du Sanhédrin, l’assemblée des rabbins qui discutaient la loi et ses applications pratiques.
L’Amora est le maître qui enseignait la Torah à l’époque de la Guemara.
Toute personne qui se consacrait à l’étude, qui fréquentait assidûment un Beit Hamidrash – l’une des maisons d’étude de l’époque (un peu comme une école) et s’attachait à un maître.
Durant des années, on suivait l’enseignement de son Rav - maître. On restait fidèle à son enseignement. Peu à peu, on était chargé d’enseigner aux plus jeunes les paroles de son maître, jusqu’au jour où le maître consacrait son élève : il plaçait ses deux mains sur la tête de l’élève – cela s’appelle la semi’ha.
À partir de ce jour, l’élève devenait Rav – maître à son tour.
À cette époque, les Tanaïm et les Amoraïm avaient trois rôles :
Les Tanaïm et les Amoraïm étaient en fait des Maîtres de la Torah et enseignaient principalement la loi orale. Aujourd’hui, cette fonction est celle du rabbin.