Le cho’het - שׁוׂחֵט - c’est-à-dire le « sacrificateur rituel » en français, est un homme juif qui est responsable de la che’hita des animaux cachers.
Toute personne juive, qui se sent capable de faire ce métier un peu difficile.
Autrefois, lorsque le Temple existait, les prêtres exerçaient cette fonction.
Il faut connaître les lois de l’abattage des animaux et le rituel qui lui est associé.
Puis, après avoir exercé devant un cho’het formateur, on reçoit une attestation.
Le cho’het doit cependant réviser les lois très souvent.
Il abat les animaux autorisés selon la loi juive (bœufs, moutons, agneaux, veaux et volailles) en leur tranchant la gorge de manière à les faire souffrir le moins possible. Cela s’appelle la « che’hita ».
Puis, il vérifie que chaque animal était en bonne santé pour le déclarer cacher.
Enfin, le sang de l’animal doit être complètement retiré.
L’abattage rituel est critiqué par certaines personnes qui estiment que la che’hita n’évite pas les souffrances animales.
Les Juifs pratiquants considèrent, quant à eux, que les lois de la che’hita respectent l’animal et le préservent de toute souffrance inutile.