Le 15 octobre 1894, le capitaine Alfred Dreyfus est arrêté. Ce haut gradé de l’armée française est soupçonné, à tort, d’espionnage pour le compte de l’Allemagne. Or, le capitaine Dreyfus est juif et une violente campagne antisémite est déclenchée dans la presse, accusant les Juifs de trahison.
Bien qu’il n’existe aucune preuve contre lui, Alfred Dreyfus est condamné à être exilé sur une île en Guyane appelée l’Île du Diable, où il subit un traitement inhumain.
Avant d’être exilé, Dreyfus est dégradé publiquement le 5 Janvier 1895, devant une foule immense qui réclame sa mort et profère des propos antisémites.
De nombreuses personnes s’affrontent autour de cette affaire durant de très longues années. Des personnalités importantes, comme Émile Zola, prennent la défense d’Alfred Dreyfus : on les appelle les « dreyfusards ». Ceux-ci obtiennent que Dreyfus soit rapatrié en France en 1899 pour être de nouveau jugé.
Mais ce n’est qu’en 1906 qu’il est reconnu innocent. Il est alors réintégré dans l’armée française et décoré de la Légion d’honneur.