Dans la plupart des pays, on utilise un calendrier civil appelé « calendrier grégorien ». Il a été conçu au XVIe siècle par le pape Grégoire XIII.
L’an 1 à la base de ce calendrier est la date supposée de la naissance de Jésus-Christ. Pour les évènements très anciens, on doit préciser si la date est « avant Jésus-Christ » ou « après Jésus-Christ ».
Ce calendrier est basé sur la rotation de la terre autour du soleil. La terre tourne autour du soleil en un peu plus de 365 jours : c’est pour cela qu’une année civile dure 365 jours.
Les Juifs de tous les pays utilisent ce calendrier mais, pour les dates des évènements religieux, ils en utilisent un autre appelé « calendrier hébraïque » ou « calendrier juif ».
Le point de départ de ce calendrier est la date supposée de la Création du monde selon le récit de la Torah. Les rabbins du Talmud ont calculé que cet évènement a eu lieu en 3760 av. J.-C. Pour savoir en quelle année nous sommes dans le calendrier hébraïque, il suffit donc de faire un calcul simple :
ANNÉE CIVILE + 3760 = ANNÉE JUIVE
Contrairement au calendrier civil, le calendrier juif est basé sur la rotation de la lune autour de la terre. Or une année composée de 12 mois lunaires dure 354 jours !
Les jours, les semaines, les mois et les années ont d’autres différences notables par rapport au calendrier grégorien :
Une année lunaire est donc légèrement plus courte qu'une année solaire du calendrier civil. Petit à petit, le calendrier juif prend beaucoup d’avance par rapport au soleil, et surtout par rapport aux saisons ! Pour régler ce problème de décalage, les Juifs ajoutent un treizième mois tous les deux ou trois ans. Le mois de Adar est doublé : il y a donc adar 1 et adar 2.