Le ’hazan - חַזָּן - c’est-à-dire le « chantre » en français, est la personne qui se place devant le pupitre à la synagogue et qui chante à haute voix les textes des prières.
Toute personne juive qui a appris les prières, qui aime chanter et animer un office.
Par une formation de chant, par l’étude des textes de la prière et de la lecture du séfer Torah.
Il existe des écoles de ’hazanout, c’est-à-dire de liturgie (c’est ainsi que l’on appelle l’art du chant sacré).
Il se place devant la bima (ou téba) et chante certains passages à voix haute.
Autrefois, lorsque le Temple était en fonction, ce sont les hommes de la tribu de Lévi qui chantaient et jouaient même d’un instrument de musique pour accompagner les prières.
Le ’hazan a un rôle très important, il est un peu comme un chef d’orchestre. Il permet à toute l’assemblée de prier ensemble et c’est l’une des lois les plus essentielles dans un office.
Il peut également lire certains textes pour toute l’assemblée.
Il est souvent celui qui lit le texte de la paracha dans le séfer Torah.
Enfin, lors des événements festifs comme les mariages, il chante et accompagne, par exemple, l’arrivée des mariés.
Rappelons qu’autrefois, il y avait peu de livres de prière disponibles et, parfois, à la synagogue, les seuls qui en possédaient étaient le ’hazan et le rabbin. Il était donc nécessaire qu’une personne guide les fidèles.
Cette fonction existe depuis très longtemps dans le judaïsme mais depuis deux cent ans, elle est devenue un vrai métier, avec des écoles reconnues et un diplôme à la clé.
Si une synagogue n’a pas de ’hazan, elle peut désigner une personne - le chalia’h tsibour - qui connait très bien les prières, pour exercer ce rôle.
Ce n’est pas évident de nommer toutes ces personnes qui ont souvent chanté dans l’anonymat, même si des ’hazanim se sont particulièrement distingués par leur voix mélodieuse et une réelle émotion qui sublimait la prière.