זָכוֹר, אֵת אֲשֶׁר עָשָׂה לְךָ עֲמָלֵק, בַּדֶּרֶךְ, בְּצֵאתְכֶם מִמִּצְרָיִם. אֲשֶׁר קָרְךָ בַּדֶּרֶךְ, וַיְזַנֵּב בְּךָ כָּל הַנֶּחֱשָׁלִים אַחֲרֶיךָ ...תִּמְחֶה אֶת-זֵכֶר עֲמָלֵק, מִתַּחַת הַשָּׁמָיִם; לֹא, תִּשְׁכָּח
Souviens-toi de ce que t'a fait Amalec, lors de votre voyage, au sortir de l'Égypte… comme il t'a surpris chemin faisant, et s'est jeté sur tous tes traînards par derrière…. Tu effaceras la mémoire d'Amalec de dessous le ciel : ne l'oublie point.
Cette phrase est lue, chaque année, dans le séfer Torah, la semaine qui précède la fête de Pourim. On rappelle à ce moment-là que la haine meurtrière de tous les hommes qui ont fait du mal au peuple juif a débuté avec Amalec. En effet, Amalec s’est attaqué au peuple juif par derrière (c’est à l’arrière que se trouvaient les personnes malades, fragiles, fatiguées qui ne marchaient pas vite ; ce sont eux, les êtres vulnérables et sans défense, qu’il attaqua).
On associe donc au nom d’Amalec, le souvenir de tous les êtres mauvais qui ont fait du mal au peuple juif : Haman (c’est pour cela que ce texte est lu le Chabbat qui précède Pourim), les Inquisiteurs durant la période de l’Inquisition espagnole (au XVe siècle), mais aussi les nazis durant la Seconde Guerre mondiale (au XXe siècle).
Ce texte rappelle que le devoir de mémoire est aussi une grande valeur du judaïsme car il insiste sur la nécessité de demeurer vigilants face à l’antisémitisme.